A la lecture de la réponse dans l’article ci-dessous, écrit par délégation d’une personne non présente lors de l’évocation des faits énoncés, je ne vous cache pas mon agacement.
Je pense que nos services administratifs supérieurs sont heureux d’avoir trouver un interlocuteur auprès de notre maire, sensible à leur attentes nombreuses.
Or à ce jour, la résolution des problèmes d’assainissement et de réfection de la mairie est, certes, présente dans les rares esprits concernés mais le compte n’y est pas. Une décision, en date du mercredi 23 décembre prise en comité syndical, portait sur la partie de l’assainissement à mettre aux normes du bas de la côte Saint Martin, mais au final rien de concret en terme de calendrier. Certes il y a urgence !
Monsieur le Préfet attend depuis un an la mise en place d’un calendrier des travaux pour notre assainissement toujours pas aux normes en 2009. Dernièrement les agents de la police de l’agence de l’eau sont venus à la mairie pour faire part de leur grand étonnement de ne rien voir et ont fait l’injonction auprès de notre maire de commencer les travaux au plus vite. Qu’avons-nous fait depuis un an ? Le nous collectif n’est guère de mise dans cette affaire, suivie par le maire dans son alcôve. Aucune réunion de bureau, encore moins de l’ensemble des membres représentants les communes au syndicat afin d’évoquer cette problématique affaire…
Du reste :
Quand est il du gymnase ?
Quand est il du problème de gestion des agents territoriaux ?
Quand est il du programme de réfection de la mairie à minima ?
Quand est il du programme d’étude pour l’isolation de nos bâtiments énergivores ?
Quand est il du programme de réduction des coûts de nos dépenses ?
Quand est il du programme de sécurisation de l’école du Fronton ?
Quand est il du programme de valorisation de notre école publique ?
Quand est il du Plan Local d’Urbanisme, P.L.U. ?
Quand est il du plan de circulation ?
Quand est il du programme électoral ?
Quand est il du programme de mise à disposition de conteneurs poubelle ?
Quand est il du problèmes coûteux des bâtiments insalubres ?
Etc…
Mais il paraîtrait qu’il n’y a pas de problèmes à Nay, cela ne serait qu’une pure vue de mon esprit !
Pau, le 11 décembre 2009
Monsieur,
Vous évoquez plus particulièrement la situation de l'ensemble Mairie / Halles - marché qui fonctionne sous avis défavorable depuis maintenant plus de 11 ans.
Je vous précise, qu'à ma demande, mes services assurent un suivi tout particulier et très régulier de cet établissement.
Ce suivi, et le travail conjoint des services de la Mairie de Nay, de ceux de la Direction Départemental des Services d'Incendie et de Secours et de la Direction Départementale de l'Equipement et de l'Agriculture ont permis de faire évoluer favorablement la situation de cette structure.
J'en veux pour preuve, l'avis favorable émis par la commission de sécurité de l'arrondissement de PAU le 22 octobre 2009, sur la réception de la lè` phase des travaux de mise en sécurité réalisés au sein de cet ERP.
Il est bien évident que ces travaux doivent impérativement se poursuivre et ce dans les meilleurs délais, afin d'atteindre le niveau de sécurité que vos administrés sont en droit d'attendre dans ce type d'établissement.
Comme je l'ai signalé à plusieurs reprises à Messieurs les Maires qui se sont succédés depuis le 20 mai 1998, date à laquelle l'avis défavorable au fonctionnement de ce bâtiment a été émis pour la première fois, j'attache du prix à ce que les bâtiments municipaux présentent toutes les garanties nécessaires à l'accueil du public dans des conditions optimum de sécurité.
En conséquence, je compte sur l'implication de toute l'équipe municipale aux côtés du premier magistrat de la commune afin de pouvoir lever au plus tôt cet avis défavorable.
Je vous prie d'agréer, Monsieur l'expression de mes sentiments très distingués.
Pour le Préfet et par délégation
le Sous-Préfet, Directeur de Cabinet
Nay, mardi 27 octobre 2009
Monsieur le Préfet,
L’espoir suscité à la suite d’élections municipales est à présent, comme toujours par le passé, profondément déçu. Les pratiques nayaises demeurent systématiquement anti-démocratiques une fois passé le filtre d’affichages pseudo politiciens.
Ce jeudi 22 octobre une nouvelle preuve, entre autre, nous fut donnée lors de la venue de la commission de sécurité présidée par Mme Garcia, accompagnée d’un représentant du SDIS, le capitaine Bélloy. Cette réunion avait pour but la validation éventuelle de la première tranche des travaux de notre mairie. Des mensonges éhontés, avérés ont été proférés, nous laissant sans voix ! je n’évoque pas les omissions.
Mme Garcia nous signalait qu’elle avait déjà été alertée en 2003 par une élue en charge du dossier de suivi de mise en conformité des bâtiments et des conditions de travail à la mairie de Nay. En effet, suite à une visite de contrôle périodique en date du 20 mai 1998, la commission a émis un avis défavorable au fonctionnement de la Mairie.
Je prends, ce jour, mon courage à deux mains (même si l’écoeurement m’assaille) pour tenter d’évoquer à la lecture de ma lettre, le mal-être d’un honnête citoyen qu’une élection a porté vers un poste d’adjoint. Je ne perçois aucun signe de changement hormis la toiture étanche à présent de notre mairie, enfin et la présence rassurante d’une alarme de détection incendie !
Notre premier adjoint présent ce jour, m’a fermement exprimé sa volonté de ne rien évoquer publiquement face à vos représentants. De ne rien soulever si vos services ne faisaient aucune demande. Ma réponse franche, certainement entendue par Mme Garcia, était que j’étais un être doté d’une grande honnêteté, d’une intégrité dérangeante (deux ‘‘défauts’’ en politique, je l’entends dans les deux sens du terme). Mon devoir d’élu était, est toujours, de représenter dignement les citoyens de ma commune et de poser toutes les questions utiles à la compréhension des dossiers.
Il a été établi à la fin de séance, que les travaux réalisés présentaient tous les signes d’une amélioration par rapport à la situation précédente, soit ! Cela nous vaut un avis favorable pour cette première tranche des travaux, uniquement. Il demeure que 60% du 1er étage sont insalubres et devraient être inutilisables, que vos représentants maintiennent l’avis défavorable au fonctionnement de la Mairie. Nos maires successifs s’exonérant de suivre votre avis et d’en informer leurs concitoyens. Personnellement, je découvre cet état de fait très étrange pour le moins. Pourriez m’indiquer où existerait il une mairie dans un tel état d’insalubrité avancé ? (Onze années d’attente !)
Or, je porte à votre connaissance l’existence d’autres bâtiments, ‘‘désaffectés’’, qui sont dans un état pitoyables et qui hébergent contre toute attente, des associations accueillants des enfants en bas âge, des jeunes, des débits de boissons lors des fêtes, et des aînés. Citer la phrase qu’en dernier ressort le contrôle exercé par la commission de sécurité ne dégage pas les maires des responsabilité qui leurs incombent, ne m’enchante guère. Ils engagent également les autres élus et tous les citoyens de leurs communes !
Notre assureur m’a, sur ce point précis, interpellé fermement, sollicité afin d’éclairer notre maire sur d’éventuels problèmes juridiques si d’aventure un incident ou accident survenait dans un lieu déclaré comme insalubre.
Egalement, qu’en est-il du projet de mise en conformité de notre réseau d’assainissement. Avez-vous reçu fin 2008 notre étude ? Nous n’avons pas étudié ce projet en commission, il me semble même que nous gagnons du temps sur vos attentes puisque rien n’a été initié hormis dans l’alcôve ‘‘décisoire’’ de notre maire. Vous voyez rien ne change à Nay. Je suis consterné par ce qui ressemble à de l’irrespect institutionnel.
Pourrais-je évoquer les problèmes graves de manque de relations avec les agents territoriaux. Je me suis trouvé dans l’obligation, intellectuelle, d’initier une réunion auprès de la Maison des Communes afin que cette dernière puisse m’apporter des pistes de sortie de crise. Le directeur, M. Marchand accompagné de la responsable juridique de cette administration, s’est également imposé pour la tenue d’une seconde réunion en présence, forcée, du maire de Nay. Il a établi un constat alarmant, pour le moins, à cette occasion. Il faudrait trois années pour établir outre un audit, mettre en place un plan de redéfinition des postes et de gestion administrative efficiente... Je n’évoque pas le domaine financier, la voirie, etc...
Tous ces faits non exhaustifs, me porte à solliciter une entrevue auprès de vous même ou de vos services. Je souhaiterais la tenue d’une réunion le plus rapidement possible. Je sollicite les conseils avisés pour trouver une issue favorable à cette situation pénible, dégradée pour les nayais et plus encore pour ma personne et mon entourage. Les affichages convenus ne sont plus acceptables. Mon souhait serait d’aider notre maire à sortir de son isolement décisionnaire, tout en s’appuyant sur des éléments concrets. Tel est la perception de mon devoir de citoyen, je pense avec certitude que vous me comprenez.
Je vous remercie à l’avance de l’attention que vous voudrez bien porter aux sentiments interrogatifs d’un élu citoyen.
Je vous prie d’agréer, monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations les plus distinguées.
Cordialement, Gérard Kinowski.
Ø Tu t’es exprimé avec beaucoup de cœur et de passion
Ø Nous en reparlerons toi et moi
Ø Quant ‘’on ‘’ appartient à un groupe
1. En premier on essaie de défendre le groupe
2. On essaie de corriger
3. pas en éclaboussant
4. ‘’on’’ est ouvert à la discussion avec toi
5. dans ton vocabulaire employé il y a des choses de l’ordre de ta vérité
6. c’est une attaque assez insupportable
7. beaucoup de nouveaux, apportant ce qu’ils peuvent
8. tu as exprimé un ressenti, qui nous égratigne beaucoup
Sur cet entre fait, départ de Martine Villacampa qui fait redescendre toute l’assistance sur terre. Des éclats de rires spontanés, soulagent l’atmosphère de cette séance.
Retour à l’ordre du jour et rapide prise de parole de Jacques Mérino qui revient sur l’interprétation du maire
1. on appartient à un groupe, une philosophie
2. c’est une liberté d’expression
3. Gérard exprime des propos libres, dit ce qu’il pense
4. je ne vois aucune attaque inacceptable
5. c’est un peu brut de décoffrage
6. il ne faut pas se comporter comme des godillots
Le maire répond par une petite attaque « je t’ai délégué pour la réalisation d’un journal » et ne souhaite pas condamner le passé !
Une seconde interprétation émane du premier adjoint : « tu te sens persécuté » on en reparlera, un repas nous attend après la réunion du conseil municipal de ce soir…
Pour votre information, je me dois de vous expliquer l’historique de cette interpellation.
Tout d’abord, vingt mois après les élections, trois réunions dont une seule du groupe majoritaire, il s’avère très difficile d’être écouté, compris.
Le partage d’information, d’expérience est rare voire inexistant !
Après la lecture de mon message, je n’ai reçu aucun appel, aucune demande du maire pour faire le point ni des autres conseillers, hormis un soutien de Jacques Mérino et Sandra Rey pour avoir eu le courage de m’exprimer dans cette assistance.
Vous vous posez sans doute la question de la non évocation de cette ‘’prise de parole’’ dans la presse pourtant présente ce soir là, où même au travers des bruits de rue.
Est-ce la connivence ou de la bienveillance entre nayais ? (Moi qui n’en suis pas un)
Faute d’être reçu par le manque de volonté affirmée de notre maire, j’ai décidé de démissionner de mon mandat d’adjoint dans un premier temps.
Je ne souhaite aucunement être indemnisé 548€ par mois pour faire semblant, passer pour leur vilain petit canard qui n’entend rien à la politique nayaise.
Je demande à être jugé sur mes paroles précises certes, mais faute d’écoute que me restait’il à faire hormis d’être un adjoint considéré comme opposant.
A propos, il se trouve que c’était la position réelle de notre maire précédemment. Premier adjoint opposant (non affiché) de son ami d’enfance, il aurait tout fait pour couler M. Triep pendant que M. Malterre avait ourdi un complot pour s’assurer de la place de maire. Garder auprès de soi un ami indemnisé comme adjoint pour soit disant contrecarrer des projets d’une équipe municipale, quelle équipe en vérité ! La classe non !
Bref, après vingt mois de découverte guère glorieuses pour l’ensemble des élus passés et actuels, (c’est vrai personne ne veut revenir sur le passé, comment tenter de vous expliquer la situation présente ? ) tant de vaines tentatives d’interpellation des élus, de trop rares disponibilités avouées, aucunes écoutes attentives pour trouver des solutions ensemble, avec un esprit d’équipe réel non d’affichage, vielle habitude nayaise très tenace et détestable pour le moins par votre serviteur…
Je me suis rendu malade, j’enrageai à l’intérieur.
Au final c’est moi que notre maire, à qui je dois la fierté d’avoir été élu, après avoir salué maintes fois celui qui avait raison, avait beaucoup d’idées, exprimait vivement ses émotions, ses ressentis, sa vérité, tout cela pour m’amener à respecter ma droiture, ma fierté d’être simplement honnête et démissionner.
Certes je revendique une filiation d’esprit avec un certain Don Quichotte. Mais içi, je ne comprends pas autant de haine clanique, comment peut-on espérer gouverner les uns contre autres ?
Quel sera le résultat prévisible de la prochaine élection au suffrage à la proportionnelle. Ah zut, vous ne pourrez plus jouer à rayer un tel au profit d’un autre. Nous retrouverons le clan Malterre contre le clan Chabrout, en concurrence avec une liste de non nayais ? Trouver 27 candidats ne sera guère aisé, seuls les têtes de liste passeront ! Et Nay se réveillera avec Malterre contre Chabrout et six années à attendre…
Le candidat idéal, pas encore né, serait doté des qualités propres aux trois des quatre derniers maires :
Ø connaissance en gestion administrative de M. Cantet,
Ø de prestance, d'orateur de M. Malterre,
Ø d'humanité de M. Chabrout,
Ø d’analyse des trois.
Or, ces trois camarades de classe, eh oui, ne veulent s’entendre pour le bien de Nay… Les qualités susmentionnées sont assujetties au fait qu’ils sont des « politiques » habiles, rancuniers. Cela se devient un défaut additionné à un manque de communication et une incapacité de chef. Leur aveuglement les empêche d’agir ensemble pour le bien de Nay.
Personne n’est en capacité, actuellement, de rassembler une équipe disponible en nombre, qualifiée, ayant un sens profond d’honnêteté intellectuelle afin de mettre sa commune en avant, dégagée de tout service à rendre et d’intérêt d’ordre privé…
Ils assument le pouvoir solitaire de maire outre les indemnités en retour (celles de vice-président de la Communauté des Communes, de président du syndicat de l’assainissement, de vice-président de l’eau et d’autres peut être…). Mais c’est sûrement moi qui pense mal, il est vrai que seul le maire peu porter des projets.
Les adjoints ne servent à rien à Nay ! Nous avons même créé des adjoints saisonniers, d’autres par correspondance, certains perdus dans des pratiques peu orthodoxes, d’affichage, il en faut …
Le nom de « Walter » et le mot « résistance », Gilles Perret les a toujours associés. Avant même de savoir ce que cela signifiait, Gilles savait que son voisin Walter avait été déporté dans un camp de concentration du nom de Dachau …
Aujourd’hui Walter Bassan a 82 ans. Il vit avec sa femme en Haute-savoie, et mène une vie pour le moins active. D’écoles en manifestations, de discours engagés en témoignages de la guerre, Walter continue son long combat, fait de petites batailles, contre toutes les formes de démagogies, d’injustices et d’oppressions. De même que lorsqu’il avait 18 ans, et qu’il « jouait » comme il dit, à distribuer des tracts anti-fascistes dans les rues commerçantes d’Annecy alors occupée, Walter agit en écoutant son cœur. « Je n’ai pas changé », comme il se plait à rappeler.
Partageant ces mêmes « raisons du cœur », Gilles Perret réalise ici un portrait vivant de cet homme calme et insurgé. Nous sommes invités à les suivre en passant du Plateau des Glières à Dachau, à faire des retours en arrière pour mieux comprendre l’Histoire, à partager leurs inquiétudes face à un monde où l’inégalité et l’injustice gagnent sans cesse du terrain, à poser les questions qui fâchent...
Sans prétention, et avec la même simplicité et constance que Walter, ce documentaire révèle l’actualité, l’importance, et la nécessité, d’une résistance au quotidien.
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