Mercredi 13 janvier, la commission animation c’est réunie afin d’établir dès ce jour la programmation des futures fêtes de Nay. Avant même toute réunion programmatique de nos finances, toutes analyses des fêtes passées, neuf de nos élus ont décidé de concert au nom de tout le conseil et de tous les citoyens le maintien des fêtes d’août.
Il me semble pourtant que nous nous sommes dotés d’un règlement intérieur qui autorise les commissions à étudier des dossiers préparatoires à la décision finale du conseil en vue d’une approbation ou d’un refus !
Il semble qu’à ce jour, d’ancestrales conceptions de la démocratie demeurent…
Certes nous avons votés pour cette majorité. J’y ai pris plus que ma part initiale, je pense même être parvenu au résultat déplorable d’avoir usurpé l’élection, passons !
Bref, je vous communique le bref compte rendu qu’un mesquin oubli volontaire avait privé votre rédacteur hier soir lors du conseil municipal. Mon étonnement auprès de notre doyen l’a interpellé et ce dernier s’est montré surpris du fait, son intervention positive m’a permis d’en être le lecteur… Il y avait peu à lire par ailleurs !
Lors de cette réunion étaient présents trois adjoints (quand même) sur les neuf présents dont sept élues et un opposant.
L’énoncé de ce compte rendu laisse lire qu’un bref tour de table a permis de faire ressortir que la majorité était favorable au maintien des fêtes. C’est étonnant ! Puisque se réunissent les élus qui pensent pareil, les contradicteurs ne sont pas écoutés voire évités, ah ces troubles fêtes…
« Pourtant il m’a semblé, la première année du mandat, me sentir très seul lors de l’établissement des fêtes que nous n’avions pas programmées. J’ai même été la cible privilégiées de tous les soit disant festayres, propagateurs de toutes sortes de rumeurs absurdes, y compris sur le Net ! Passons c’est du passé qui laisse des traces… »
Ensuite il y aurait eu un débat ( ?) portant sur la durée qui par hasard sera de cinq jours ! Une diminution, tout comme en 2008, à trois feux d’artifices a été émise.
De plus, Ils ont souhaité :
Ø un hommage au jeune disparu J. CENSIER
Ø l’instauration
o d’une réflexion profonde sur les modalités des fêtes (diantre !)
o donner un caractère plus familial ( ?)
o chasse aux trésors
o rencontres inter villages ou inter générations ( ?)
o défilé de chars
o animations par des associations
o mini spectacles en début de soirée, « tiens comme en 2008 !»
Ø la suppression de la course de vélo !
Ø enfin réservez du 20 au 24 août …
« Dans tout cela, comme d’habitude aucune concertation au préalable, aucune réflexion historique, aucun thème, pourquoi faire !
L’acceptation par la minorité d’une discussion sereine, démocratique serait salvatrice. En effet, je pense avec sérénité qu’il s’agit bien d’une minorité qui exige des fêtes ! Ils se sentent forts. Ils font leur soit disant « fête » rarement ensemble, en comité restreint. D’abord chez eux entre amis ou en famille, puis vont faire un tour dans la bodega de leur club, voir les feux gratuits. Les plus jeunes, moins fortunés, s’alcoolisent en préambule, font le plein dans les coffres des voitures. Nos distributeurs de boissons refusent pour l’heure l’idée de gobelets dits écologiques qui ne traîneraient pas sur la voie publique. Je n’ose évoquer la gestion des toilettes, parlons en aux riverains !
Bref tout ce monde festif ne fait pas la fête ensemble mais les uns à cotés d’illustres inconnus, tout cela n’est qu’illusion. Le tout bien entendu, se joue juste avant la rentrée scolaire et la problématique de la gestion de l’après fêtes par nos services n’est pas évoquée pourtant elle existe…
Mes précédentes rencontres avec nos autorités de gendarmerie m’ont fermement indiquées que tant que cela se passait ‘’plutôt bien’’ les services concernés fermeraient les yeux. Ceux sont même eux qui auraient incité à la poursuite des fêtes 2009 suite au meurtre de Jérémy, pour éviter tout débordement ! Je perçois mal comment après un tel événement certains auraient eu l’audace de revendiquer !»
A suivre… puisque cela continue comme avant ! Dire que nous souhaitions, moi je le croyais, changer avec vous. Il me semble que vous êtes les oubliés…
Bonjour
C'est après avoir Trouvé votre petit message (Démission) dans ma boîte aux lettres que je me permets de soumettre un commentaire.
Tout d'abord, sachez que vous êtes le PREMIER élu à communiquer sur cette "bonne" bourgade de NAY.
C'est déplorable mais réel: nous n'avons aucune info de la Mairie, pas de gazette, un site inconsistant, incomplet et à peine mis à jour, pas de lettre du Maire, même pour les voeux ...
Concernant les FETES d'AOUT, je rejoins votre opinion sur le sens de la fête chez beaucoup de nayais et de visiteurs également.
Mon sentiment personnel pourrait n'être pas à prendre en compte car je ne suis pas nayaise d'origine mais justement, un regard extérieur saurait décrire ce sentiment que je ressens, à savoir d'être exclue de tout regroupement local (amical ou associatif) alors qu'on espère justement nouer des relations chaleureuses au moins en ces périodes festives et double peine, victime comme de nombreux riverains des dérives qui ne semblent pas mobiliser (alcool, agressions, manque de sommeil, hurlements jusqu'au petit matin, dégradations, violences diverses, urinoirs sauvages jusque dans nos boîtes aux lettres et j'en passe).
Bien sûr, je ne cache pas mon plaisir un peu enfantin lorsque le défilé de chars fait son apparition et je regrette simplement que ce soit trop court (ça manque aussi des majorettes).
Les feux d'artifice? Un très beau cadeau nocturne qui console de beaucoup de petits et gros chagrins du quotidien de chacun et où même les plus pauvres se font plaisir ces soirs-là et les isolés se sentent un peu de la fête aussi.
Après plusieurs années de ces fêtes, si on me demandait mon avis, je mettrais en avant l'exigence de limites d'horaires dans la nuit.
J'étais à ma fenêtre avant le meurtre d'août 2009 et pendant que les secours ont tenté de réanimer J. CENSIER.
Une fois les feux d'artifices terminés, on voit bien le flot "retour" des groupes familiaux (parents, enfants, personnes âgées) dans l'heure qui suit. C'est APRES que les dérives s'accentuent. C'est à partir de 4 heures du matin et jusqu'à 7.30 qu'il n'y a plus de limites dans les rues de Nay qui sont hors de la surveillance municipale ou des gendarmes.
Exemple: la ruelle qui mène au camping. Alors que je lui signalais la présence dans la pénombre de deux hommes en train de suivre une jeune fille ivre, seule et visiblement mineure qui se dirigeait en titubant vers le Gave, un employé du service technique m'a répondu sèchement que ce n'était pas son problème et que si ça m'amusait, je pouvais faire la "vigie" moi-même!
Cette réaction "autiste" m'est apparue comme choquante et irresponsable. Il y a beaucoup trop de mineurs non surveillés ou non accompagnés qui sont en danger à partir d'une certaine heure et je l'ai vérifié.
Je vous remercie de m'avoir lue et de mon côté, je pense revenir sur ce blog de temps en temps pour vous lire.
CORDIALEMENT
Rédigé par : nayaise52 | 29/01/2010 à 13:03