J’évoquais mes lectures du moment d’intellectuels, dit de Gauche, également d’anciens résistants, d’universitaires car ils sont les seuls à écrire des livres, des rapports qui ne sont visiblement pas lus, compris par nos élus, ou n’arrivent pas jusqu’à leur chevet d’hommes et de femmes bien malades... La jalousie de nos élus(es) me reproche ce luxe que je m’octroie...
Le point commun à tous ces écrits, c’est le bon sens (dont nous devrions tous être doté ou reçu en héritage) édicté comme fil conducteur de toute politique sensée qui devrait être à l’œuvre de nos jours.
Nos enfants sont friands de ces paroles offertes à tout adulte en capacité d’écoute, paroles prononcées avec un tel bon sens qu’elles demeurent trop souvent sans réponse adéquate ou à propos.
Cet après midi même, je fus interpellé par un jeune garçon déjà très mature sur le pourquoi nos élus nayais ne font pas telle chose ou telle autre, évidente à ses yeux.
- Tout simplement parce lui avaient le regard et l’esprit ouverts, pas perturbés par des influences affairistes ou autres...
- Tout simplement parce qu’il se posait des questions, lui !
- Tout simplement parce qu’il était dans l’acceptation d’échanger !
Toutes mes lectures édictent un point commun, le graal perdu du bon sens, énoncé en termes relativement clairs qui devrait être le socle commun à toute l’humanité pour l’établissement d’une politique humaniste érigée comme le but ultime d’un mieux vivre ensemble.
Je vous avais confié récemment, mon implication auprès d’un candidat dans le ‘’combat’’ des futures cantonales. Ce qui se passe au travers de cette élection à venir, est l’image détestable que nos politiques ne lisent pas et ne comprennent pas nos penseurs...
Je leur reproche essentiellement d’être systématiquement dans une posture assumée, absurde, de refuser de comprendre, d’apprendre, d’écouter.
J’évoquais cette idée au travers de mon organigramme des élus Nayais. J’ai fais mouche, touché le point sensible de ces derniers qui n’ont pas perçu la pointe d’humour à l’exception de notre doyen qui a très bien pris l’image proposée !
J’évoquais le terme de combat et c’est peu dire.
Je ne comprends pas, que des adultes acceptent l’idée de se présenter à une élection, d’être les dignes représentants de leurs concitoyens, de garder à l’esprit les droits et les devoirs une fois élus et en contrepartie d’ignorer tous les engagements, les promesses, d’abandonner toute volonté de compréhension, d’apprendre avec autrui sans oublier l’essentiel de communiquer sous toutes les formes en premier lieu parler avec son prochain même s’il nous ‘’agace’’, un peu (doux euphémisme)...
A titre d’exemple vécu en ces temps de campagne électorale, notre Conseiller Général de Nay Est sortant regrette amèrement son choix de sa remplaçante parmi une élue de Nay d’importance, se voyant déjà réélu, éprouvant en public le peu de considération qu’il a pour elle ! Je m’en suis étonné auprès de notre maire, je n’accepte pas que l’on se moque ainsi d’une élue de Nay, même si elle ne m’apprécie guère...
Tous deux se permettent d’user de tous les artifices, tous les moyens à leur disposition, tous les soutiens glanés de façon épique à défaut d’édicter un programme d’envergure pour notre Canton, de la complaisance des correspondants de la presse locale (ces derniers oubliant leur devoir de réserve puisqu’ils sont ‘’élue et ex-élu’’...).
Je vous l’assure, cette campagne est entrée dans un combat peu digne, peu démocratique. Les coups très bas, les mots doux fusent, les regards haineux ou dédaigneux sont de sortie !
J’évoquais l’absence peu respectueuse en commission électorale confirmant l’absence de programme (suggéré par la présidente de la commission) en cours d’élaboration, de notre Conseiller et le peu de respect, voire l’absence presque totale de ses promesses électorales, d’alors... je vous proposerai un retour sur le précédent programme de 2004, c’est édifiant...
Mais il semble que c’est la conception commune que nos deux postulants se revendiquant d’un parti dit socialiste, se font de la politique, je l’entends au sens gestion de la vie de la cité. En comité restreint d’initiés, auxquels vous ne pouvez assister bien entendu, ils sont, tous deux, adeptes de la face la plus détestable de la politique, ils font des émules, se cooptent. Ils préfèrent la politique d’affichage convenu dépourvu de bon sens... A l’image de notre Président, c’est de la réelle politique ! A mille lieux de nos préoccupations...
Mais que diable suis-je venu faire dans cette galère. Je vous l’assure il y a de quoi faire, tous ensemble, éloigné de tout esprit partisan, sectaire. Nos enfants, nos aînés, toutes les générations méritent un bien meilleur sort, que leur réserve tous ces professionnels de la politique, agrippés à leurs postes, leurs petits pouvoirs et leurs indemnités cumulées avec toutes les bonnes raisons évoquées, à l’heure où tous les français doivent se serrer la ceinture...
La démocratie participative dans tout cela, le respect d’autrui ?
Les commentaires récents