ORDRE DU JOUR
A. Validation du compte rendu précédent
B. élection du secrétaire de séance
1. Fêtes de Nay 2010
2. Tarifs droits de place
3. Indemnité de stage maison Carrée
4. Loyers. Reprise de l’indice
5. Remboursement de frais
6. Création d’opération nouvelle avant le vote du budget
7. Débat d’orientation budgétaire
8. Questions diverses
- En préambule à la validation, Jacques Mérino questionne le Maire à propos de la synthèse de l’intervention de M. Kinowski de novembre dernier. Ce dernier, répond que Gérard ne m’a toujours pas rencontré. Dès que Gérard et moi, nous aurons du temps à nous consacrer, mutuellement, nous ferons cette synthèse.
Je puis vous communiquer qu’après de nombreuses sollicitations, notre Maire semble très occupé, surtout peu disposé à relire ou à reparler de mon intervention jugée comme une diatribe à l’encontre du conseil ! Peut être un reste d’humanité ou de quelconques sentiments à mon égard...Rendez vous est pris pour ce mercredi...
- Le secrétaire de séance nommé est Philippe Laplace
1) Fêtes de Nay 2010
Derrière cet intitulé notre Maire précise qu’il n’a rien à cacher. Étrange préambule ! A force de proclamer cette phrase à chaque intervention tel un leitmotiv, il serait bon d’analyser réellement les dires et les non-dits, sous-entendus. Il y aurait des mots, des idées imprononçables !
La problématique posée est celle du drame subi par la population et les élus. Par conséquent, nous ne pouvons pas continuer de la même façon !
Tout a été analysé.
Personne ne détient la vérité !
Chaque année, au 24 février toutes les animations sont déjà réservées !
Il est même évoqué un concert avec Nadau.
Un avoir sur 2 feux d’artifices et sur un orchestre. Les 2 feux mentionnés n’ont pas été payés mais réservés suite à la non prestation, l’orchestre a été payé et en accord avec ce dernier programmé pour 2010 !
Le vendredi soir se devrait d’être calme en mémoire à Jérémy !
Jean-Marc Grangé est le premier intervenant à cette prise de parole collective, il rappelle être l’initiateur de cette démarche. Il commence son monologue par un vibrant hommage à la commission animation, présidée par Monique Triep Capdeville, rappelle son soutien au travail et à la décision prise en commission. C’est selon le souhait de notre Maire faire esprit de cohésion, avec force diplomatie même si l’on est contre !
Le meurtre de Jérémy sur le Pont de Nay, ne serait dû qu’à la conjoncture d’une montée généralisée de la violence !
Jean-Marc émet le souhait de faire une pause cette année. Il évoque l’émotion d’un père, difficile à vivre face à un tel événement peu accoutumé. Il en est sorti groggy comme d’autres. Par respect, les fêtes pourraient être passées sous silence. Cette coupure d’une année proposée servirait à établir des fêtes autrement... Il propose un vote à bulletin secret. Cela sera refusé par un vote à main levée !
Ce tragique événement demeurera une tâche indélébile !
Jean-Pierre Bonnassiolle évoque lui un acte de lâcheté et qu’un acte de courage aurait dû être fait l’année dernière dès la connaissance du drame ! Les fêtes sont quelque chose de particulier, elles se sont enrichies au fil des années. Il évoque les fêtes mémorables dans l’esprit de certains des années soixante. Nos fêtes ont fait la réputation de la ville.
Le tragique événement n’a rien à voir avec les fêtes, les auteurs étaient à coté des fêtes. Une comparaison est lancée entre les accidents de voitures et leurs suppressions ! Cela pourrait intervenir au 14 juillet, à Noël... Ces fêtes amènent de l’argent dans les caisses des associations, on peut toujours discuter des dépenses... Changer le système reviendrait à casser les fêtes, cela prendrait 10 ans pour revenir au niveau atteint, cela ne changerait absolument rien ! Les Nayais extérieurs peuvent revenir sur Nay, c’est un moment de convivialité. Casser le thermomètre ne changera rien ! Il est fait référence dans le blog de l’opposition à mes écrits à propos de la seconde réunion de la commission animation à propos des fêtes passées et à venir. Il n’est aucunement dans mon pouvoir de changer quoi que ce soit dans la programmation des fêtes. Je trouvais simplement étrange qu’aucune discussion ne semble pouvoir être envisagée à ce sujet, plus que délicat, de nos soit-disant fêtes conviviales !
Jacques Mérino exprime être particulièrement mal à l’aise !
Il trouve que Nay est désormais tâchée, déshonorée, blessée... Il évoque à son tour une pause salutaire d’une année afin de marquer le signe d’un recueillement profond. Des minutes de silence ne suffisent pas. Il faut montrer aux gens que nous sommes profondément blessés. La tâche disparaît sur le pont, il faudra longtemps avant que cela ne s’estompe totalement ! Il pense que le deuil d’une année doit permettre de bien réfléchir afin de repartir sur d’autres bases festives. Les références historiques rappelées précédemment montrent qu’elles peuvent repartir, grandir... Il faudrait retrouver de la convivialité. Une pause de deuil, de recueillement, vraiment.
Isabelle Fitas rappelle qu’elle ne fait pas partie de la commission animation, pourtant elle était bien présente à la première réunion de janvier. Elle trouve étrange que « certains » puissent remettre en cause le travail des commissions en prétextant l’argument qu’ils n’étaient pas au courant de la teneur de la réunion. Pour information, la convocation n’égrenait qu’une suite de dates de réunions de la dite commission sans objet. Aussi, nous ne pouvons qu’être étonnés que certains (es) aient pu être tenus informés par un circuit parallèle très établi ! C’est un fait ! Au passage, rappelons qu’Isabelle, avocate, de profession se montre brillante avocate de la dite commission animation, pourtant personne ne les attaque...
Elle évoque brièvement le ressenti de la commission, tous en ont « gros sur le cœur » ! Tous les membres présent ce soir de janvier ont eu droit à la parole. Au passage, les partisans de faire la fête autrement, les partisans du refus de faire les fêtes ainsi ont-ils été conviés. Les deux associations festives, créées initialement pour porter les événements festifs étaient elles présentes ? Elle avance l’argument qu’il faut avancer sur les fêtes de 2010 et s’est montrée surprise par la demande d’une seconde réunion au motif que certains auraient loupé la première. A son sens, cela enlèverait du pouvoir aux commissions, cela risquerait de bloquer le fonctionnement. Elle se montre donc, contre, à l’avenir, pour la tenue de plusieurs réunions sur le même thème. Elle semble oublier comme plusieurs membres du conseil que la lecture du règlement stipule que les commissions étudient afin de proposer au conseil un argumentaire étayé après analyse et permettre au conseil de voter tout comme ce soir !
La première démarche de la commission était de recueillir l’avis de la famille du défunt. Cette dernière ne souhaite pas une trêve !
Il ne faut pas faire d’amalgame entre les fêtes de Nay et la violence !
Elle tente un bref rappel du samedi matin post-événement et l’argumentaire de la difficile gestion des festayres pas au courant qui risquaient de venir si annulation.
Elle avance un mea-culpa au sujet de la non annulation du feu d’artifice du samedi soir, il s’agissait d’un malheureux oubli !
Si un arrêt devait être prononcé, cela ne correspondrait plus à rien ! La famille ne le souhaite pas ! Ce drame pourrait intervenir à d’autres moments ! Notre ville vit à l’occasion de ces fêtes !
Certes des coupes sombres ont été faites dès 2008, prolongées en 2009, nous nous étions engagés vers cette voie dans le programme électoral ( ?)
Nous devons donc assumer nos responsabilités devant ceux qui nous ont élu, présents ce soir en nombre, par un vote à main levée ! Nous pouvons regretter qu’aux vues des présents seuls les « pro fêtes » fussent présents, bien au courant ! Tout le monde avait droit à la parole, regrettons à présent cette défection !
Jean Pierre Bonnassiolle précise qu’il y avait eu unanimité lors de la première réunion. Qu’il souhaite recevoir l’avis du Maire !
Guy Chabrout souligne le travail des commissions, leurs avis comptent. Il délègue beaucoup, fait confiance pour au final se ranger à l’avis émis. Il souligne que le budget des fêtes a baissé. Après avoir épluché toutes les factures, il ressort que le budget est passé de 120.000€ en 2007 à 91.643€ en 2009, avec pour une fois des recettes nouvelles de l’ordre de 4.700€.
Au final, en fonction du vote de ce soir sur la reconduction des fêtes, il nous fera part « d’autres infos » afin de ne pas influencer le vote futur...
Je trouve très étrange le mode de calcul final du budget réel engagé pour les fêtes. En effet, de trop nombreuses factures sont ventilées sur des chapitres annexes ! Il faudra y revenir comme promis il y a un an...
Bertrand Bahin ajoute que les fêtes sont de façon générale un rendez-vous pour les personnes penchées sur l’alcool, malgré tout, elles sont bien préparées. Il serait souhaitable de faire en sorte qu’elles soient à l’avenir moins alcoolisées !
Éric Ménessier énonce qu’au jour d’aujourd’hui, on connaît bien les causes racines de ce mal. S’arrêter une année permettrait de réfléchir afin de trouver une solution...
Pierre Bonnassiolle expose sereinement que les fêtes ont été très bien gérées par l’équipe !
Il nous faut éviter toute stigmatisation communautaire !
Une certaine convivialité n’empêche pas le deuil !
Il est personnellement pour une continuation.
Gérard Kinowski expose au final que l’ensemble de l’argumentaire évoqué par les uns et les autres leur donne raison, tous les éléments peuvent s’entendre.
Or les quatre derniers mois auraient dû être mis à profit, il est à regretter ce manque d’un travail conséquent en préalable à ce soir décisionnaire ! Sans doute trop de travail en commission ! Mais alors où se trouvent toutes les conclusions, les analyses ?
L’argument présenté « les fêtes à Nay, c’est comme ça ! » ne me convient pas ! C’est un peu court !
Ma préférence va vers une vraie fête pour tous ! Accepter d’entendre (dans les deux sens du terme : de ceux qui n’osent exprimer une contradiction ! Je reste persuadé qu’à Nay, ces pratiques, ne sont pas une fatalité...
Guy Chabrout me rétorque que tous mes dires ne sont que philosophie !
Il poursuit, en affirmant que beaucoup de communes ont un comité des fêtes, des jeunes...(non dissout à Nay). A Nay, nous n’en sommes pas capables, nos contingences ne sont pas les mêmes, nous serions épiés ! Toujours ce syndrome de l’espion !
Un comité des fêtes organise, recherche des financements !
L’urgence, ce soir, c’est le vote du débat d’orientation budgétaire, en dernière butée. Il y a eu tout le temps nécessaire auparavant ! A ce jour, il n’y a pas eu de réunions, de discussions approfondies pour évoquer vraiment tous les sujets, avec le conseil dans son ensemble !
Le Maire soumet la décision du vote à bulletin secret après demande explicite par l’un des membres du conseil, en l’occurrence J.M. Grangé ! Ensuite, le Maire exposera deux informations après les votes afin de ne pas interférer dans les décisions ! Le vote donne 6 voies contre, 2 abstentions.
Le Maire soumet ensuite la décision du maintien des fêtes de Nay aux votes à main levée : 5 voies contre, 1 abstention, 15 voies pour ! Le maintien est adopté.
Les deux informations étaient, la première que le Lieutenant de la brigade de Nay souhaitait venir pour exposer son point de vue. La seconde, sera la mise en alerte d’un escadron de gendarmerie ! Est-ce que l’état nous demandera le remboursement des frais liés à cette mise à disposition ?
Ensuite, une information émanant de la préfecture nous est communiquée sur la mise en place d’une réglementation spécifique pour les « Fêtes » :
Ø Arrêt des animations à 2h00,
Ø Une dérogation à 4h00,
Ø Les associations devront s’engager à ne pas distribuer d’alcool « fort »,
Ø Ces dernières devront désigner un responsable en vue d’un stage,
Ø La commune ne doit pas distribuer d’alcool sur la voie publique, par conséquent pas de Peñas,
Ø Le vendredi se devra d’être allégé, pas de bal, pas de feu d’artifice !
Tous les défenseurs des festivités dans un premier temps soulagés, semblent déçus pour ceux qui pratiquent la fête jusqu’à l’aurore !
Beaucoup d’idées préconçues ont été émises, il n’a été retenu, entendu vraiment, qu’un seul argumentaire. Les 65% exprimés en faveur des fêtes, en l’état, reflètent ils réellement l’esprit Nayais ? La démocratie s’est exprimée ! Il fallait aux contradicteurs plus de courage...
Fin du premier point à l’ordre du jour après une heure de débat, à suivre...
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