J’adresse cette note en copie papier aux conseillers dépourvus d’adresse électronique (eh oui il y en a de nos jours, ces derniers sont un peu en dehors du circuit de communication entre élus), afin de vous donner lecture du message ci-dessous et de ma réponse :
Monsieur le blogueur, bonjour.
Quelques informations pour votre gouverne.
J'ai rempli six mandats d'élu municipal sans interruption de 1965 à 2001.
J'ai été candidat à quatre élections cantonales sous les couleurs socialistes.
On m'a décerné les Palmes Académiques pour services rendus à l'enseignement public.
J'ai servi la collectivité au mieux de mes possibilités.
Comme ceux qui se sont succédés ou occupent aujourd'hui ces fonctions pas toujours faciles, j'ai apporté ma pierre à l'édifice.
Je remplis les fonctions de correspondant de presse à la satisfaction de mes rédactions depuis 1965, et durant ce temps j'ai siégé avec quatre maires de sensibilités différentes.
Mon objectivité n'a jamais été prise en défaut.
Tout cela m'a apporté expérience, connaissance et durci le cuir.
Vous pouvez donc bloguer à votre guise en évitant si possible les fautes d'orthographe, cela m'indiffère.
Les Nayais, même ceux qui ne sont pas de mes idées, me connaissent mieux que vous.
Je conclus.
Durant ces années de vie publique et même avant, j'en ai vu des choses, j'en ai connu des gens, et il y en a eu de tous.
Parmi ceux-ci, des zorros, des matamores, des redresseurs de tort, des hommes providentiels, des suffisants, des mouches du coche, des donneurs de leçon, des beaux parleurs, des hâbleurs et autres incompris.
Je pensais en avoir terminé avec cet inventaire, je constate avec amusement qu'il n'en est rien.
Maurice Triep-Capdeville
Maire Honoraire de Nay
En réponse à votre message, je me permets de vous écrire que je n’ai aucune prétention, aucune volonté d’être perçu comme votre litanie le suggère : « des zorros, des matamores, des redresseurs de tort, des hommes providentiels, des suffisants, des mouches du coche, des donneurs de leçon, des beaux parleurs, des hâbleurs et autres incompris » le dernier terme d’incompris certainement me convient !
Je vous concède qu’il est très difficile d’occuper la fonction exigeante de maire et tous les inconforts liés à cette fonction. Vous n’avez pas perçu les idées suggérées derrière mes écrits, sans doute aveuglé comme d’autres par l’urgence ou l’absence de perspectives. Les maires se retrouvent à exercer seuls leurs mandats car ils ne peuvent partager, ils manquent de temps…
Concernant votre objectivité, le point qui me chagrine qui vous a échappé, c’est le fait d’écrire un article sur les fêtes de Nay 2010 qui n’ont pas été votées en conseil municipal ! Pas encore du moins, parce que le budget n’a pas été étudié ! Je pouvais en conclure que ce n’était pas au correspondant de presse de « dicter » au conseil municipal les choix futurs à faire ! Cela pouvait être perçu comme tel, vous pouvez en convenir sans pour autant participer au dénigrement ambiant. Vous savez, participer à la destruction d’un être humain tout aussi volontaire que vous l’êtes, en projetant ses propres faiblesses sur autrui ne fera jamais rien avancer !
Vous pouvez être aigri, frustré, agacé, j’ai également le droit de l’être ! Vous êtes loin d’imaginer les rumeurs, les mesquineries dont j’ai fait l’objet et qui vous amuse encore apparemment. Que dire de la volonté affichée de m’exclure de toute communication étant perçu à tort comme toujours un soi disant opposant. Je préfère le terme de contradicteur. Je l’affirme pas solitaire dans ce domaine mais il est plus facile de s’en prendre à moi…
Concernant le volet services rendus à la nation, j’y ai participé et je préfère tout comme vous garder une certaine discrétion dans l’étalage de ces derniers.
J’ai certainement rompu une traditionnelle ligne invisible entre tous les politiques, soit disant adversaires qui au final pratiquent des arrangements pour leur propre avenir au détriment des citoyens. Vous le savez sans aucun doute, j’en ai été le témoin et je réprouve ces comportements.
Libre à vous et bien d’autres de refuser d’être en posture de comprendre autrui. Je regrette cet état d’esprit incompréhensible pour un être humain alors que nous sommes dotés de la parole, d’un esprit de logique, de réflexion et d’analyse peu usité…
Pourriez vous adresser ma réponse de ce jour à votre liste de diffusion.
Vous seriez bien aimable, surtout démontrerait une vertu toute démocratique et légitime.
Très cordialement,
Gérard Kinowski,
Modeste citoyen épris de démocratie
Adjoint honoraire de Nay.
Je puis ajouter ce commentaire qui n’était pas dans ma réponse, « ce fut bref et intense, j’ai pu apprendre, surtout découvrir et comprendre plus en deux années que certains en de nombreuses… »
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