La réunion de ce mardi 9 février en Mairie, nous a permis de suivre une suite fastidieuses de chiffres égrenés tout au long des trois heures de la soirée exclusivement par notre Maire. Cet exercice courageux a été plutôt bien réalisé au premier abord. Cela serait inconcevable qu’il en fût autrement après toutes ces années passées aux études financières de la cité !
De petits questionnements ont trouvé des réponses auprès et grâce à la présence de l’ex DGS « en disgrâce ». La rancune n’est visiblement pas là où l’on pense légitimement la trouver.
Il me semble, comme à l’accoutumée, que la préparation du budget est négligée. Un « copié-collé » vite fait bien fait avec, de-ci delà, des ajustements qui n’ont pas été négociés, étudiés bien en amont tout au long de l’année. Y a-t-on associé nos agents « compétents » ? Il suffit d’examiner de près quelques points pour s’apercevoir des éléments futurs qui nécessiteront une D.M. (Décision modificative).
Certains estiment qu’une commune se doit de donner envie par ses projets, ses réalisations. D’autres, pensent que Nay avait vu son visage transformé précédemment, deux rues et une allée cela semble peu en regard des restes à réaliser. Ce fut un début, il restera beaucoup trop à faire, refaire. Les moyens sont de plus en plus restreints, de nouveaux projets se font jour, d’autres vont être repoussés !
A la dernière minute, une profonde maladresse est venue clôturer le débat qui n’en était pas un au final. Nous n’avons en effet débattu de rien…
Une nouvelle fois nous pouvons avoir la preuve, que d’évidence, quand les propos sont spontanés, ils peuvent révéler la personnalité du beau parleur. Qu’ils sont plus agréables ces moments rares où nous pouvons sourire des quelques remarques humoristiques de nos élus. Cela rythme la séance, ces quelques ponctuations comiques. Or, un point final de trop a été émis et reflète à coup sûr l’ambiance très dégradée au sein de l’équipe, réduite.
Notre Maire souhaite ardemment qu’une solidarité puisse s’exprimer aux yeux de tous, autour de lui et envers lui. Pourquoi n’entend t’il rien, depuis deux ans ?
Au départ, toute une équipe qui s’est présentée à vos suffrages, se doit de rester soudée. C’est du pur affichage politicien, coutume bien encrée dans notre pays. Nous les élus, nous nous devrions d’être des gentils, toujours sous de beaux hospices alors que nous sommes en droit d’être des êtres humains. Essayez d’assister aux réunions d’élus en comité restreint, alors vous seriez certainement écoeurés des manigances à l’œuvre … Mais chut point trop s’en faut !
Je vous fais part de cette fameuse rhétorique qui fera date, pensée du soir du maire :
« Son petit honneur, tout ça, on le met au fond de sa poche avec son mouchoir dessus ! ». Esprit de groupe qu’ils disaient !
Plusieurs exprimèrent leur désapprobation, voire sont restés abasourdis par de tels propos, d’autres n’y ont rien entendu... Que savent-ils de l’honneur de servir son pays, sa commune, sa famille ? Visiblement rien, mes pensées ont travaillé cette idée émise une partie de nuit ! Je peux légitiment en conclure que ces propos restent du domaine des dires minables, peu excusables ! Même s’ils sont prononcés sur le coup d’une sourde colère, guère conseillère…
Définition encyclopédique : L'honneur procède du grec « Honos », qui signifie un « hommage rendu aux dieux » après un combat. L'honneur est une marque de vénération, de considération attachée elle aussi à la vertu et au mérite. Consécutivement, l'honneur est donc une forme d'estime dont on jouit après le combat comme une récompense. Il faut alors comprendre que, pour bénéficier de l'honneur, pour être qualifié d'honorable, il fallait donc avoir combattu.
En ce sens, ne rien faire n'était pas un comportement pouvant être qualifié d'honorable, alors qu'il pourrait l'être à notre époque plus paisible, c’est pour le moins ce qu’entendent nos élus (patience courageuse, abstention de revanche, primauté de la réflexion sur l'action, refus de faire une chose choquante, méditation et contemplation monastiques, etc.).
Je me suis battu, en vain, depuis deux années pour faire entendre raison dans des pratiques, des manquements d’élus envers d’autres élus, le management envers des agents, l’égard envers des citoyens. Tous ces agissements sont détestables.
Des bassesses perdurent, prennent naissance sans que personne n’émette le moindre son discordant, j’en suis même arrivé à me taire devant autant de surdité voulue. Ce fût le cas hier soir ! Je ne puis en être fier.
La cause me semble entendue et perdue, une fois encore, hélas.
Il m’est reproché mes écrits, mes propos sévères qui pourraient faire peur au peuple déjà en difficulté dans la société actuelle ! Nous pourrions tenter l’explication toute diplomate de nos difficultés…
J’ai pris ma leçon après avoir pris une fessée devant témoin dans un passé récent ! J’ai compris à présent la minable pratique toute politicienne, faite de coups en douce, par nos arrières, faites de viles paroles certes prononcées en face mais, à surtout méditer, après mûre réflexion ! Éviter une réponse immédiate faute d’une maîtrise certaine de la rhétorique.
Notre Maire, l’œil rivé sur la comptabilité en fond d’écran, n’a pu interpeller ses ministres et conseillers sur la situation très délicate de l’exécution budgétaire de 2009 ! Ce budget est bien celui de l’équipe actuelle. Certes, il faut imputer le mois et demi de 2008 des dépenses reportées sur 2009. Soit ! Mais cela ne suffira pas à expliquer une forte dégradation ! Nous n’étions pas obligés de passer dès 2009 à une comptabilité établie sur une année entière de janvier à décembre, cela ne changerait guère les chiffres qui vous seront communiqués prochainement… Le tragique événement festif d’août, nous laisse un avoir sur des prestations non réalisées. Ces dépenses reportées auraient à coût sûr fait basculer nos comptes dans le rouge ! Sans oublier, la non perception de recettes attendues, ce fait constaté est déploré et regrettable pour Nay. Treize mois et demi de dépenses pour seulement douze mois de recettes, le défit fût relevé pour la seconde année consécutive, bel effort de la part des nayais guère au fait de leur actualité.
Comme nous le constatons, tout, vraiment peut prêter à interprétation, dans un sens ou un autre en prenant, bien entendu, le plus favorable.
Il nous reste à « louer » un futur positif, à espérer pour certains, à prier pour d’autres, à ronger ses ‘’sentiments’’ d’opposants (reste 4 années), pendant ce temps des esprits libres enragent tout autant !
Les innocents sont toujours attristés et impuissants !
A suivre…
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