…Cela sent la poudre !
L’ambiance déjà au plus bas, en arrive, tout comme nos comptes au niveau du zéro pointé. Cela demeure en équilibre…
Outre l’absence du simple bonjour des certains élus (es), l’air de la délation flotte comme partout dans notre pays. Il fait des émules jusque dans l’extrême sud. Même nos agents, peu ou trop nombreux suivant les esprits, recherchent un quelconque réconfort auprès d’élus référents. Vers qui se tourner ? Ils en arrivent même à colporter des rumeurs, des « je crois avoir vu… ». Que perçoivent ils réellement ? Que savent ils faute de communication, d’explication ?
Des complots seraient ourdis contre…, fomentés une nouvelle fois !
Se réunir en comité très restreint reste le réconfort de nos élus. Chuchotons, nos murs ont des oreilles malveillantes. Nos ordinateurs sont fouillés. Nos courriers détournés !
Je vous le dit, la mairie est le chantre d’un théâtre très mal joué, ce depuis très longtemps voire toujours ! Plusieurs Nayais en ont l’intime conviction, la ou les preuves pour certains.
Quand d’innocents citoyens brisent le fil invisible…
Le pouvoir est entre des mains de personnes politisées, unis en groupe d’amis ou se considérant comme tels. Ceux sont des cercles avec un code, des us et coutumes qui ne peuvent être transgressées ! De temps à autre un citoyen investi, intègre se retrouve malgré lui, malgré eux, parmi les adeptes de groupes politiques très marqués.
En France, nous déplorons toutes et tous ces clivages, marqués, imbéciles. Ils empêchent que des âmes généreuses voire des êtres d’une même famille, intelligents, cultivés, sensés puissent s’unir pour le bien d’autrui. Faire qu’une société unie avance pour le bien de tous sans ces êtres partisans aveuglés par leur ignorance !
Nous sommes toutes et tous, dès l’enfance, embrigadés, emprisonnés dans un carcan idéologique. Nous sommes devant l’obligation de choisir un camp au détriment d’un autre. Nos jugements sont profondément altérés par ce refus obstiné de l’autre. Cet autre qui fait peur, bien qu’ami pour certains !
Nous vivons des heures bien sombres. Notre beau pays glisse dangereusement là où il s’est toujours refusé d’aller.
Les esprits éveillés doivent sortir ce peuple multiple, riche de par sa diversité d’origine, d’expérience.
Je pense avoir en partie raison sur certaines analyses, idées, certains en conviennent. J’accepte volontiers les idées pertinentes, émises avec sagesse, généreuses. Je doute souvent, j’ai des torts mais j’ai essayé d’agir, alors l’erreur peut arriver… D’aucun peut me reprocher mes expressions, ma manière peut orthodoxe ou politiquement correcte. J’en conviens mais je puis être tout aussi diplomate, sans être habillé des habits du « faux semblant ».
Je ne suis pas encore le Cohn Bendit en Béarn mais ses agacements me plaisent. Nombreux sont les politiques qui savent qu’il a raison mais ne peuvent l’admettre. Personne, parmi nos élus, ne parvient à exprimer aussi directement son sentiment. Je partage volontiers les idées de son adversaire Démocrate F. Bayrou néanmoins ami de circonstance. Je ne peux m’exclure d’une sensibilité écologique, je me dois d’être un exemple envers mes enfants, tous les enfants, de leur avenir !
D’une famille de mineurs, je ne puis oublier leurs luttes ouvrières pour gagner en décence, en pouvoir d’achat, le droit à une scolarité pour tous, un droit à être français. Mon regretté père était à quatorze ans au fond de la mine, ma mère faisait déjà des ménages ! Cet aspect social était porté par la gauche. Qu’en reste t’il ?
Je ne puis être contre une forme de libéralisme non libertaire !
Je peux me reconnaître au travers de certains grands hommes de notre histoire contemporaine, tel le Général de Gaulle du moins dans son attitude « d’homme d’état ». Il tenait à payer ses factures de fonctionnement de ses appartements à titre d’exemple... Certains le cataloguent à droite, admettons !
Je ne parviens plus à me satisfaire d’un camp contre un autre.
Tous nos hommes politiques sont malgré eux inféodés à un parti existant. Personne n’est à ce jour parvenu à établir les bases d’un parti pour les êtres humains. Point d’utopie, s’il vous plaît. Nous avons même besoin de belles épitaphes sur nos monuments, telles : Liberté - égalité – Fraternité, pour affirmer quelle vérité au juste ? Ici nous pouvons nous en dispenser.
Nous vivons avec bonheur dans un corps avec une tête hébergeant un cerveau avec deux hémisphères pour mieux réfléchir, deux bras et deux jambes pour mieux appréhender, deux poumons pour mieux vivre, deux yeux pour mieux admirer toutes les beautés, deux oreilles pour mieux entendre le monde dans sa diversité.
Aussi certains ont créé une soit disant gauche, une soit disant droite, voire même s’ajouter leurs extrêmes. L’un refuse d’aller avec l’autre obstinément. Soyons persuadés que l’expérience de la vie a coupé nombre de nos familles en deux. Des amitiés brisées par le billot de l’idéologie politique ! Toutes ces attitudes bassement humaines ne nous enrichissent guère, sont contre-productives.
Nombreux sont les citoyens conviés aux urnes dans tous les pays. Ils constatent écoeurés qu’aucune initiative, ne parvient à voir le jour pour toute l’humanité. Dernièrement nos plus « hauts responsables » (nous pouvons avoir légitimement un doute) ont tourné le dos à la conférence climatique de Copenhague, préférant sauver le monde financier. Que restera-t-il, une fois la planète en surchauffe, de tous ces milliards…
Beaucoup, se prévalent de certaines valeurs. Certains sont habités de vraies valeurs humaines. Bientôt, nos suffrages seront recherchés. La bataille des deux grands groupes est lancée. Ils ont tous deux faillis à leur devoir protecteur.
Notre pays n’est guère plus reconnu comme celui des défenseurs du droit des êtres humains… Lisez, entendez, comprenez toutes ces informations alarmistes sur l’état de nos droits. Nous aurions des devoirs, parmi lequel celui de bien voter, sans répression !
Il n’est guère de guides qui puissent nous révéler le chemin de la sérénité, beaucoup s’y sont essayés, beaucoup de sages y ont laissés leurs âmes terrestres.
Comme un certain Walter cité dans une vidéo de ce blog, il est important, primordial que des résistants existent. Ils sont toujours les moins nombreux, souvent courageux pris pour des fous mais il leur faut un brin de folie pour s’attaquer aux troupeaux nombreux qui se trompent de bergers…
L’histoire reconnaît leurs mérites à posteriori, hélas ! (cf article Invictus)
Les commentaires récents