Ecoutez un peu de musique Zen
C'est la fête de la musique, ce jour 21 juin...
Ecoutez un peu de musique Zen
C'est la fête de la musique, ce jour 21 juin...
Un monde de ressources rares
Cercle des économistes et Éric Orsenna
La rareté est de retour. Elle change de forme. Contrairement à ce que suggère la conjoncture, notamment pétrolière, cette rareté n’est pas exclusivement celle de l’énergie, mais plus encore celle de l’eau, des ressources agro-alimentaires, de la santé ou de l’environnement. Elle appelle un renouveau de la gouvernance mondiale et du multilatéralisme.
Les rencontres économiques d’Aix 2006 ne font pas le procès de la croissance. Elles lancent un appel pour une meilleure gouvernance de celle-ci.
Six principes généraux se dégagent :
Le principe d’urgence :
• L’énergie est en situation de crise immédiate. L’accès aux hydrocarbures fait renaître les impérialismes énergétiques, bien au-delà de la montée des cours. La gestion des ressources et des systèmes énergétiques appelle donc des efforts immédiats. Il s’agit d’améliorer l’efficacité énergétique (notamment aux États-unis), de diversifier les bouquets énergétiques et les sources d’approvisionnement, d’assurer vérité des prix et transparence. Toutes les sources d’énergie, de la biomasse au nucléaire doivent être mobilisées.
• Le climat apparaît aujourd’hui comme un bien public collectif, et en même temps un sujet majeur de dissensions internationales. La révélation de la valeur de ce bien se fait aux niveaux des Etats, des régions, des collectivités locales. Mais la gestion du climat doit se faire de façon multilatérale. C’est la seule façon d’assurer le développement durable de la planète. En même temps, la relance indispensable de l’énergie nucléaire passe par un contrôle renforcé de la non prolifération atomique.
• L’agriculture, dans sa configuration actuelle et dans le cadre de politiques malthusiennes, peut conduire à des raretés dramatiques. Les solutions passent par une plus grande ouverture aux innovations, toujours dans la transparence, notamment pour les OGM et l’agro écologie.
• Le principe d’innovation. Une croissance forte et équitablement répartie passe obligatoirement par la production de connaissances et leur diffusion rapide au niveau mondial. Les innovations ont pour but premier dans tous les domaines, énergétiques, alimentaires, financiers, santé… de lutter contre les raretés. L’exemple d’open source nous indique les voies du changement pour accélérer ces nouveaux mécanismes. Du micro crédit au capital risque, d’institutions financières régionales à la mobilisation de l’épargne locale, de l’amélioration de l’hygiène à la diffusion de médicaments, la croissance mondiale repose sur ces logiques renouvelées.
• Le principe de transparence, relève aussi d’un approfondissement par la recherche économique. Cela vise les systèmes de prix et de concurrence, mais aussi l’accès à la connaissance et à l’information de qualité. Cela vise la recherche ouverte et la réflexion sur sa rétribution et les prix des droits de propriété ;
• Le principe de développement durable doit conduire à mieux gérer les biens publics mondiaux, notamment dans la production de l’innovation et de l’éducation. Cette gestion ne doit pas opposer le rôle des États à celui du secteur privé, tout en reconnaissant que ce dernier, seul, est impuissant à prendre en compte la dimension du temps long, la production d’externalités positives la maîtrise des externalités négatives, ou la réduction des gaspillages.
• La réhabilitation du principe d’entreprendre. Le paradoxe des progrès de la régulation, c’est qu’on peut aussi décourager le risque, créer l’attrition du financement des entreprises et projets innovants, installer des pénuries de fonds propres ;
• Le principe du progrès institutionnel. Beaucoup d’institutions multilatérales sont à relégitimer ou à refonder pour qu’elles répondent aux besoins contemporains de régulation.
On ne peut plus prétendre réguler les raretés du monde au sein du G8 dont sont absents et les pays qui croissent le plus vite et ceux qui sont exclus de la croissance. On ne peut plus, sous peine de conflits, laisser co-exister de façon aussi criante et sans dialogue les espaces de la rareté et ceux de l’abondance. Il faut rapidement élargir le club de la concertation internationale.
Pour toutes les raretés que les Rencontres d’Aix-en-Provence 2006 ont abordées, se sont dégagés à la fois un sentiment d’urgence et des voies de solution. Qu’il s’agisse des ressources naturelles ou du champ de l’immatériel, de l’alimentation, de la formation ou de l’énergie, le champ des possibles s’ouvre, immense. Il a des dimensions de prix, de marché et d’investissement ; mais il laisse un rôle considérable et légitime à l’action publique. La croissance, quand elle devient si forte, est sûrement gouvernable. Elle n’est pas encore gouvernée. L’Europe doit trouver dans le défi de la gestion des ressources rares l’occasion de rebondir, d’affirmer et d’afficher sa cohérence, d’améliorer sa propre gouvernance.
La réponse aux nouvelles raretés n’implique donc pas de renoncer à la croissance, au contraire. Elle impose, par exemple, d’accepter le renouveau du nucléaire et le développement d’OGM. Mais elle suppose aussi le changement profond des modes de consommation des pays développés, un progrès des formes de redistribution et surtout une refondation de la gouvernance mondiale.
Le Premier Homme est un roman autobiographique d'Albert Camus, publié par sa fille en 1994. Il devait être la première partie d'une trilogie que Camus était en train d'écrire lorsqu'il fut victime d'un accident de la route le 4 janvier 1960.
Albert Camus raconte son enfance et la recherche de son père, le tout dans un décor fictif. I crée un parallèle entre camus adulte et Camus dans sa jeunesse.
L’étranger est un roman d’Albert Camus paru en 1942. Il pend place dans la trilogie que Camus nommera ‘’Cycle de l’Absurde’’ qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’Absurde.
absolument débordée
Ou Paradoxe du Fonctionnaire
Zoé SHEPARD
Entrée en 2007 comme chargée de mission à la délégation internationale du conseil régional, elle a écrit «Absolument dé-bor-dée !» ou «Le paradoxe du fonctionnaire», barré d’un bandeau : «Comment faire 35 heures en ... un mois», un «essai romancé» satirique, où elle décrivait les lourdeurs de son service sans toutefois l’identifier. Des salariés du Conseil régional d’Aquitaine s’étaient cependant reconnus.
Démasquée par des anciens camarades de promotion, qui connaissaient sa plume tranchante, Aurélie Boullet doit, d’ici au 1er janvier prochain, trouver son futur employeur. En effet, après que son brûlot sur la FPT a provoqué l’ire d’une partie de ses collègues au conseil régional d’Aquitaine, le président de la collectivité, Alain Rousset (PS), lui a remis le 30 août un arrêté la suspendant 10 mois à compter du 1er septembre, dont 4 mois fermes et sans salaire.
Cette même collectivité locale demandait devant le conseil de discipline du 1er juillet dernier la révocation de la jeune administratrice parisienne. La sanction choisie par le président, avec son directeur de cabinet et quelques élus, tient compte de sa jeunesse, et respecte aussi les collègues qui se sont sentis injuriés et diffamés, affirme le directeur général des services de la région Aquitaine, Jean-Luc Mercadié, après avoir été lui même un partisan de la révocation car il s’estime injurié par le livre.
Elle estime que le livre ne contient aucun fond de dossier, les personnages sont des caricatures évoluant dans une compilation d’anecdotes rapportées du public comme du privé.
« J’ai alerté : je n’avais pas assez de travail »
La ligne de défense de la jeune administratrice comprend désormais quelques griefs à l’égard de la collectivité locale qui l’a employée à l’issue du stage de fin d’études de l’INET : Ce qui ne me convenait pas [à la région Aquitaine], c’était le peu de marge de manœuvres que nous laissent les élus. J’ai aussi alerté un nombre incalculable de fois mes supérieurs hiérarchiques : je n’avais pas assez de travail. J’ai même demandé un entretien avec le Président Rousset. J’ai été reçue par son directeur de cabinet. Sans effet.
A bientôt...
Ce documentaire de 70 minutes coproduit par France 4 suit le quotidien trépidant d’un artiste autodidacte et atypique, de New York à Venise, de Carrare jusqu’à son atelier, un loft de 1 500 m2 jonché de pinceaux.
Philippe participe au renouveau de l’art figuratif français : des toiles monumentales exposent le visage et le corps, des têtes de mort géantes sculptées dans du marbre veiné de Carrare ou encore des crânes d’hippopotame en chrome. Son dernier projet est encore plus démesuré : prendre sa propre Ferrari Scuderia 430 pour la gainer de cuir avant de la faire entièrement tatouer et de la fixer au mur.
Son rythme de vie est à l’uni-«sound» du personnage : il ne se déplace qu’en jet privé, est passionné de voitures de sport ; son loft et ses fréquentations échappent à toute norme. Philippe Pasqua aborde l’art contemporain d’une façon ludique et sa cote ne cesse de monter. Il incarne parfaitement une certaine image de l’artiste du XXIe siècle, celle d’un homme d’affaires créatif en perpétuel mouvement. Cette immersion, rythmée de rap et de rock, au coeur du processus de création, permet de décrypter les codes et le mode de fonctionnement du marché de l’art contemporain, et tente de comprendre comment la cote d’un artiste évolue, et quelle influence ce marché exerce sur la création.
Les commentaires récents