La réunion du vendredi 5 février en soirée n’était pas une seconde réunion de la commission animations afin d’évoquer « nos fêtes 2010 ». Il s’agissait d’un tour de table informatif, consultatif !
Tous les propos échangés étaient fondés, posaient de vraies idées, tous les arguments pouvaient s’entendre, que les avis soient unanimes du « pour », ou l’avis d’une éventuelle pause, mais, aucun élément contre n’a osé se faire jour, à quoi bon !
La quinzaine d’élus présents étaient tout de même réunis dans le petit bureau des conseillers. La proximité du moment permet-elle de ressouder une équipe, visiblement oui !
Après un bref rappel de la précédente réunion de la commission établit par Monique, qui souffre de l’existence de ce blog en m’intimidant par une injonction de non publication de certains propos ! Se sentirait elle persécutée ? Soit je suis idiot, imbécile, mais je tenterai simplement une explication des décisions prises…
Jean Marc s’est exprimé, en premier, sereinement, avec une sagesse retrouvée que nous lui reconnaissons. En préambule à ses propos, il a souligné le fait de n’avoir guère perçu la date de la précédente réunion (il ne fût le seul !) contrairement à ce soir, l’ordre du jour a été clairement défini et communiqué. La précédente note faisait apparaître une suite de dates sans objet ! Son point de vue, exposé avec retenue et diplomatie émettait l’idée de faire une pause festive pour cette année. Cela aurait le mérite de permettre une future redéfinition du contenu des fêtes. Il déplorait également la non prise en compte de son idée de donner à la commission une lettre de mission autour de ce projet festif annuel bien en amont. Ce fut évoqué avec le maire et sans suites données, il y a toujours des faits à résoudre qui méritent toute l’attention. Est évoqué également la confusion qui a amené à une erreur dans la presse et qui m’avait valu les foudres de notre correspondant local. Bien entendu cette idée mériterait d’être évoqué avec et auprès de tous les intervenants concernés.
J’attire toute vos attentions diverses et variées sur cette idée particulière, partagée !
Il semble difficile aux élus de se réunir pour évoquer tout d’abord un retour d’informations post événements et mettre en perspective le prochain sans inconvénients d’aucune sorte. Cela demeure malheureusement difficile à mettre en place, voire impossible.
Dans les esprits, il semblerait difficile de revenir sur la décision de la commission prise à l’unanimité, tout comme incompréhensible l’avis futur, contraire du C.M.*. Il nous faudrait peut être relire le règlement du C.M. ! Cela serait louable et éclairant…
Notre opposant, Jean-Pierre, ne conçoit les fêtes que sous leur format perpétuel !
Tout habitué à cette « manière festive » nos festayres élus ne peuvent se sortir de ce schéma imposé ! Bodegas, Peñas, animations, autoriser la vente d’alcool en place publique, les nuisances sonores et autres pour seulement cinq soirs, juste avant la rentrée scolaire. Bien sûr, la mise en place de ces éléments a un coût induit pour la collectivité.
De quoi les aigris se plaignent-ils ? Ils n’ont qu’à aller dormir ailleurs, comme c’est déjà le cas pour un certain nombre, renchérit un autre.
Le coût de cet inconvénient, vécu, est-il pris en charge par le budget ? Bien d’autres ingrédients sont eux remboursés ! Il semblerait que l’idée émise par notre maire de tenter un décalage dans le temps soit restée au stade de l’idée non perçue. Bien entendu, l’énoncé que cela ne serait la faute à personne si « des jeunes se dépravent aux yeux de tous, quel exemple donné aux plus jeunes ! » Ces parents qui ne maîtrisent pas leur progéniture...
Également, est évoqué, l’absence d’une « administration garante »outre de la sécurité, de la tranquillité des festayres de s’adonner à leurs envies, en toute sérénité !
D’autres avis très mesurés sont émis, emplis de sagesse, de bon sens, tels ceux de Thérèse et Martine qui auraient préféré qu’un geste significatif ait été fait à la suite immédiate de l’événement tragique d’août dernier.
Il est regretté l’absence de responsables éminents au moment décisionnaire post-faits ! Les élus nayais effondrés ont été amenés à décider seuls de la poursuite ou non des festivités. Au passage, nos opposants ont souligné qu’ils n’ont pas été prévenus de la tenue d’une réunion le samedi matin, ce fût un oubli bien involontaire !
Pierre estime, à juste titre, que la gestion difficile a été la bonne.
Tous les arguments ayant présidés à cette décision sont recevables, leurs contraires également. Aussi, comment être certain d’avoir raison ? La mise à plat de tous les éléments demeure à jamais complexe à établir.
Personne ne peut se prévaloir de la vérité, personne !
Dans ces moments décisionnaires pénibles, une sereine sagesse impossible à saisir aurait été appréciable.
Regrettons que les promoteurs de l’esprit des fêtes estiment que les fêtes doivent se dérouler comme ça ! Avec tous les ingrédients connus. Nous n’y pourrions rien changer ! Cette remarque est contredite par Jean Marc qui estime que des changements peuvent être initiés, il suffit de le vouloir, de na pas baisser les bras ! Nos jeunes alcoolisés par exemple, ne prennent plus leur véhicule en fin de nuit, ils le faisaient au péril de la vie auparavant !
Pourquoi les « pro fêtes » n’entendent-ils pas les tenants d’une autre manière respectueuse de faire une fête, tous ensemble, pour une fois. Ils ne conçoivent pas qu’ils imposent leurs vues peut être légitimes. Pourtant elles existent, bien malgré eux, ces âmes qui ont tout autant le droit et le devoir de s’exprimer…
Au final, la décision concernant le devenir des fêtes sera pris lors du prochain C.M. avec le ferme espoir de la prise en compte de l’avis unanime de la commission !
Pour conclure, il serait préférable de définir, en préalable à la tenue des réunions de commissions, les sujets abordés, les faire connaître aux élus afin de faire remonter les questionnements des élus absents (ce fût le cas ce soir, Jacques a pu poser par écrit son sentiment pour une pause) et ne plus se contenter d’un compte rendu ! Ce devrait être la méthode pour toutes les commissions, certes c’est fastidieux. Personne ne pense à s’appuyer sur le règlement intérieur du C.M. où les commissions étudient et le C.M. vote. Regrettons qu’elles ne puissent s’appuyer plus sur des personnels expérimentés, des administrations support.
*C.M. : Conseil Municipal
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