Hier soir, en séance de Conseil Municipal j’ai reçu injonction ‘‘menaçante’’ de bien lire les écrits de la Chambre Régionale des Comptes par l’avocate préférée de notre Maire. Ces écrits stipulait la phrase suivante : En outre, j’appelle votre attention sur le fait que ce rapport deviendra communicable à tout tiers demandeur dès qu’aura eu lieu la réunion précitée.
«A bon entendeur salut !» m’a t’elle suggéré...
Le groupe majoritaire (notre Maire et son avocate) voulait entendre par là que je n’avais pas le droit de divulguer cette lettre en préalable à la tenue d’une réunion du conseil. Réunion où il était demandé par la Chambre Régionale des Comptes de faire un débat autour de cette lettre. La relecture de cette phrase ne montre en rien une quelconque interdiction de diffusion mais que la teneur de ce rapport pourra faire l’objet d’un envoi d’une copie si la demande est faite auprès du greffe de la Cour des Comptes. Je ne doute pas que nombreux seront les nayais à en faire la demande...
L’ambiance au sein de ce Conseil Municipal est dès plus délétère.
Au final la question posée était de reconnaître qu’il y avait un débat. Le vote plébiscitaire a confirmé ce fait. A quoi bon dire autre chose...
Nous pourrions plutôt exprimer le fait qu’il y a eu un dialogue entre notre Maire et Jean Pierre Bonnassiolle. Nous avons pu constater la pugnacité menée par notre Maire dans la recherche d’éléments de comptabilité soit disant cachés. L’auto satisfaction de ce dernier dans les attendus de la Chambre Régionale des Comptes qui stipule que : « Les finances de la commune de Nay, observées de 2007 à 2009, se caractérisent par une situation contrastée entre les opérations de fonctionnement dont la gestion s’avère satisfaisante » proposition qui convient pleinement à notre Maire mais oublie la fin de la phrase : « l’investissement ayant conduit à un endettement important qui pèse sur les grands équilibres ».
Le manque de solidarité de l’ancien premier adjoint face à son maire et néanmoins ami colistier à l’époque, n’avait pas amené une quelconque démission démontrant un désaccord sur les aspects financiers...
Or la ville de Nay ne peut s’enorgueillir d’être sous le jugement de la cour des comptes, des services de la préfecture pour manque flagrant d’avancées ou le peu d’entrain exercé dans le domaine de l’assainissement, de la mise en sécurité de la mairie...
Cela ne semble gêner personne au conseil. Il faut bien avouer que ce « débat » entre deux personnalités nayaises d’hier soir semblait agacer tous les autres élus qui souhaitaient au plus vite écourter la séance pénible à leurs yeux pour aller se restaurer au foyer restaurant municipal...
S’il n’y avait pas eu la présence nos deux opposants, il n’y aurait jamais eu de débat, faute d’interlocuteurs en capacité de compréhension !
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