P.S. : Il me semble que nos élus Nayais aient oublié la demande faite par la Chambre Régionale des Comptes écrite dans les lignes suivantes de sa lettre en date de la mi-août 2010, suite à la tenue d’une séance le 10 août pour examiner la situation nayaise : En application des dispositions de l'article L. 243-5 du code des juridictions financières, le présent rapport d'observations définitives de la chambre accompagné de la réponse de votre prédécesseur doit faire l'objet d'une inscription à l'ordre du jour de la plus proche réunion de l'assemblée délibérante. Il doit être joint à la convocation de chacun de ses membres et doit faire l'objet d'un débat.
Or, nous aurions du avoir ce débat lors du Conseil Municipal du 8 septembre 2010. Nous avons « débattu » hier soir soit trois mois plus tard, encore du temps gagné sur les échéances... Cela a permis à notre Maire d’avoir tout le loisir de décortiquer les comptes afin de fourbir des arguments en sa faveur et dévaloriser l’action de l’équipe municipale précédente dont il faisait partie ! Après ces faits avérés, l’on ose prétendre que je ne respecterais guère les règles administratives, « A bon entendeur, salut ! »
(Il est vrai que j’avais évoqué, dans de précédents articles, l’idée que les élus nayais seraient atteints de certaines infirmités ou adeptes de la devise des trois singes de la sagesse :
- ne rien voir de mal,
- ne rien entendre de mal,
- ne rien dire de mal
A celui qui suit cette maxime, il n’arrivera que du bien...
Elle peut s’entendre également par pouvant traduire une forme d'irresponsabilité ou de lâcheté :
- Ne pas vouloir voir ce qui pourrait poser problème
- Ne rien vouloir dire de ce qu'on sait pour ne pas prendre de risque
- Ne pas vouloir entendre pour pouvoir faire « comme si on ne savait pas »
D'autres interprétations sont également connues ou possibles, cela fut la devise de Ganghi :
- Il y a ceux qui voient des choses et en parlent, mais n'écoutent pas ce que l'on leur dit…
- Il y a ceux qui ne voient rien, écoutent les autres et en parlent…
- Il y a ceux qui entendent et voient des choses, mais n'en parlent pas…)
Toutes sont en usages à Nay, je ne vous cache pas ma préférence pour la dernière...
N’oublions pas lors de la séance d’hier soir, la non communication de tous les éléments, vieille habitude Nayaise, absence de la réponse de notre maire, absence du tableau d’endettement de la commune, absence d'une mise en perspective de tous les coûts réels des emprunts à l’attention des élus qui préfèrent se pencher sur des dossiers moins difficiles où l’affichage est de mise...
Nous demeurons hélas suspendu à la future décision d’une augmentation salvatrice des impôts suggérée par la Chambre Régionale des Comptes !
Une autre maxime est très usitée à Nay : C’est pas moi, c’est l’autre !
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